Le mot du Président

Après la difficile période générée par la pandémie liée à la covid-19, les Français commençaient à retrouver une vie normale quand l’apparition d’un nouveau variant a provoqué de sérieuses inquiétudes dans le monde entier, notamment en Europe, en raison de la forte progression des infections. L’important programme de vaccination engagé par les pouvoirs publics devrait protéger la population contre les effets les plus graves de cette résurgence de l’épidémie.

Dans ce contexte sanitaire difficile, toutes les actions de l’ADAMY ont été suspendues et nos adhérents attendent avec impatience l’autorisation des autorités de pouvoir reprendre les missions antérieures, qu’il s’agisse de la participation active aux cérémonies de naturalisation ou des interventions en milieu scolaire et en milieu carcéral.

Les contacts que nous entretenons avec les services de la préfecture et avec la direction académique de l’Education Nationale ont permis une reprise dès la fin 2021, qui devrait se confirmer début 2022, dès lors que le taux d’infection se maintiendra à un niveau bas. Quelle épreuve qui nous aura tenu éloignés de nos centres d’intérêt pendant plus de 18 mois !

Toutefois une satisfaction nous a été donnée avec l’arrivée de 22 nouveaux membres, tous fort intéressés à participer aux actions civiques de l’ADAMY. Conscients des changements importants intervenus dans le domaine de la législation et sur le plan sociétal, notre conseil d’administration a souhaité qu’une action de formation soit lancée à l’intention des adhérents amenés à intervenir lors des actions citoyennes. Par ailleurs, nous avons vu s’engager un partenariat fort avec les services de l’Etat, qu’il s’agisse de la Préfecture ou de l’Education Nationale.

Nous remercions à nouveau le Conseil Départemental et son Président ainsi que les maires qui, sans relâche, nous ont soutenus en dépit d’une conjoncture difficile. C’est un encouragement qui nous est donné pour poursuivre notre tâche.

Plus que jamais notre pays est confronté à ces maux pernicieux que sont la violence dans la vie quotidienne, notamment contre les représentants de la force publique, le séparatisme s’appuyant sur des idéologies religieuses contraires aux principes républicains, la négation des valeurs qui constituent le ciment de la nation. Comme nous l’affirmions l’an passé, restaurer la cohésion de la nation doit être une préoccupation permanente, en rappelant que les droits ne sont que les fruits des devoirs.

Forts de nos convictions, nous continuerons à promouvoir sans relâche les valeurs de la République et répondrons ainsi à notre devise « Servir encore ».

Gérard FAUVELIERE
Président ADAMY